Presse




Revue de presse / Délire à deux de Ionesco / Lucernaire 2014


« La compagnie Yaota nous donne une délicieuse occasion de redécouvrir "Délire à deux", d'Eugène Ionesco.
Une bande-son pleine de surprises, une mise en scène ingénieuse et surtout un duo d'acteurs infernaux font de cette tragédie hilarante une réussite (…) »

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« (...)Pour éviter tout confusion avec le théâtre bourgeois, Rachel André installe l’action dans un décor abîmé, salle, cassé, appuyant sa mise en scène sur une bonne question : « Qui délire ici ? Le couple ou le monde qui l’entoure ? » On se doute bien que ce sont les deux, la mise en scène jouant avec les surprises d’un univers oppressant, le brouillage des sons et la multiplication des incidents. Rachel André joue elle-même la femme avec une belle énergie. Son partenaire, Benjamin Tholozan, a quelque chose d’encore plus singulier (...) ».

GILLES COSTAZ, Webtheatre 2014

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« (...) Farfelu, fantasque et inquiétant, ce huis clos échevelé bénéficie d'une mise en scène vivace et d'une bande son en symbiose avec le sujet. Les deux comédiens y vont bille en tête et insufflent ce qu'il faut d'énergie à la partie. Un bon Délire, à deux...à tant qu'on veut. »

A NOUS PARIS, septembre 2014

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« (...) Rachel André signe une mise en scène originale, aboutie et convaincante (...) Le voyage en "absurdie" au cœur de l'écriture de Ionesco est délectable. Ici tout se joue dans la démesure, celle de la vie, de la peur, de l'impossibilité à rencontrer le sens. (...) Quant à l'énergie et à l'enthousiasme de Rachel André et Benjamin Tholozan qui campent l'intrépide couple, ils sont sans faille et communicatif. Promis, en leur compagnie, vous allez sourire, rire et réfléchir ! »

DIMINISTRI DENORME, Le Pariscope 2014
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« (...)La mise en scène de Rachel ANDRE fort bien réglée permet aux spectateurs de s’immerger dans ce délire à deux où tandis qu’Elle et Lui s’embrouillent dans leur verbiage,
 ils se trouvent au fur et à mesure bombardés par des projectiles, assaisonnés de bruits divers, larsens, bourdons etc.  savamment concoctés par Julien GOUSSET. (...) Les interprètes Rachel ANDRE et Benjamin THOLOZAN, très justes, scotchés aux propos bêtes et méchants et particulièrement cocasses de leurs personnages (...) »

EVELYNE TRÂN, Le monde.fr

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« Tandis que les festivals s’apprêtent, on l'espère, à battre leur plein dans nos jolies provinces, les propositions intéressantes se font de plus en plus rares à Paris. Il en est une pourtant qu'il conviendra de ne pas manquer. Au Lucernaire, en effet, deux jeunes acteurs mettent leur talent, leur énergie, leur créativité au service d'un Ionesco à la fois drolatique, dense, et oppressant que nous n'avions encore eu le plaisir d'applaudir (...) »

THOMAS BAUDEAU, Fous de Théâtre.

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« (…) Rachel André qui met aussi en scène, est d’une fidélité exemplaire à Ionesco. Mouvement et bruit vont crescendo,decrescendo dans des querelles hallucinées. La cruauté s’égare, la raison divague.
Ce Délire à deux, c’est le monde tel qu’il va. »

HIER AU THEATRE, Juillet 2014

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« (…) Ils jouent avec une grande finesse et un naturel parfaitement maitrisé.
Un très bon moment théâtral porté par ces deux comédiens.
Une occasion de découvrir ce texte de Ionesco qui nous permet de nous interroger sur la relation humaine.
A la fin le public applaudit encore et encore. Un succès mérité pour ces deux comédiens ! » 

PARISTRIBU, Juillet 2014

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« (...) Un couple se déchaîne à l’extérieur. Le Délire est dans l'intime autant que dans la société. (...) Rachel André est fidèle à Ionesco. On entend bien la voix du maître. Cela réjouira les amateurs. »

JEAN-LUC JEENER, Le figaro Magazine

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« (…) La jeune et audacieuse Rachel André déterre une partition ionescienne méconnue baptisée Délire à deux… à tant qu’on veut. Dans cette curiosité ardue et absurde, conflit intime et guerre mondiale s’accouplent pour engendrer une réflexion sur l’incommunicabilité et la disharmonie des individus. Bénéficiant d’une superbe scénographie, malicieuse à souhait et d’un jeu doté d’une folie carrée et impeccable, cette courte pièce mérite le déplacement. À voir au Lucernaire. »

D.DUMAS THEATRE, 2014

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« (...)Mais cette dispute est absurde ! » allez-vous dire ? Tout à fait absurde même, et pourtant si représentative de la réalité ! Quel que soit le degré d’intensité d’un conflit ou d’une guerre, la cause en est souvent fort dérisoire. La plupart du temps, les hostilités découlent d’une simple erreur de communication ou d’un manque de parole entre des individus… C’est cette dimension tragique que tente de nous inculquer Eugène Ionesco à travers cette étrange pièce à deux voix(...) »

FLORENCE GOPIKIAN YEREMIAN, BSCnews





Théâtre du Réservoir